Kinésithérapeute de formation

J’ai exercé durant trois années au terme desquelles j’ai vécu une vraie révolution intérieure. Jusqu’alors, j’avais traversé l’existence en étant en grande partie déconnectée de mon corps, même si je sentais bien qu’il y avait « un truc » qui ne tournait pas rond. C’est en arrivant à Lyon en 2018 que j’ai découvert la pleine conscience, dans le cadre de séances de thérapie et de la pratique sportive de l’apnée. J’ai alors vécu l’expérience d’intégrer ma conscience à l’entièreté de mon corps. Cela a fait naître en moi une joie profonde, avec la sensation de me retrouver (enfin !) après toutes ces années.

Également l’évidence que le corps a son intelligence propre, qu’il sait ce qui est bon pour soi quand on lui laisse la place de s’exprimer. Guidée par cette nouvelle forme de relation avec moi-même, cela m’a amené à soulager certains maux corporels par la libération de traumatismes anciens.

Le chemin continue encore aujourd’hui.. Je crois que la relation au vivant n’a rien d’une solution « miracle » : elle demande écoute, essais et ratés, équilibrage.. De la patience pour inclure cette
nouvelle façon d’être, dans un mode de vie moderne qui va souvent à mille à l’heure ! Et l’engagement profond de soutenir au mieux le corps dans son processus d’auto-guérison. Rien de magique.. et tellement riche !

Pendant cette période, 

j’étais davantage connectée à mon intuition, le cap que je voulais donner à ma vie. Tout cela a fait émerger un désir profond – trouvant sa source dans l’enfance – d’aller vers la
pratique quotidienne des arts vivants. Je suis à l’heure actuelle dans une école de théâtre, me formant au métier de comédienne.

En parallèle, la création de mon activité de massage bien-être est née de la volonté d’apporter un soutien aux personnes souhaitant mieux connaître leur corps, tisser une relation de confiance avec
lui, et transmettre le goût de prendre soin de la vie que l’on porte en soi. 

Je suis également sensibilisée au psycho-traumatisme et ses conséquences. J’ai suivi en juin 2021 la formation In-vivo à La Maison des Femmes de Saint-Denis, vouée à informer sur les violences faites aux femmes et les prises en charge existantes. Ce sujet me touche particulièrement car il représente 1 femme sur 10 dans notre société. Je crois que plus les professionnels – de tous domaines – y seront formés, plus cela créera des espaces pour la parole des victimes, où elles pourront être accueillies par des personnes compétentes à même de les réorienter vers des structures adaptées, ou de tout simplement être en mesure de les écouter.